Narvik

Nous sommes partis ce matin de notre camping très calme pour prendre la route ou nous n'avons pas rencontré grand monde pendant 100 km, mème pas une BMW 1200 GS, c'est vous dire. En tout cas Thierry, j’admets que ce type de bécane se charge comme un mulet avec souvent un passager. Voir souvent passagère, mais là, Sabine va tiquer et c'est pas intelligent puisqu'il nous reste trois semaines de tête à tête. De plus nous sommes en Scandinavie faut faire déconner avec les propos sexistes. Il y a mème des femmes chef d'état, c'est vous dire.

Concernant les paysages rien ne change, mais on ne s'en lasse pas.

A 150 km de Narvik, la circulation s'intensifie, nous avons même du remonter une file de camions d'un convoi de forain en montant un col. Mais là, les automobilistes Norvégiens, toujours très prévenants, vous aident à doubler. Mais attention, comme en Finlande, la limite de vitesse est toujours dépassée de 10 km/h quand cela n'induit aucun risque pour autrui.

Arrivés à Narvik, nous avons rencontré notre premier bouchon, une sorte de retour au bienfait de la civilisation qui heureusement n'a duré qu'une demi heure. Cette ville a deux spécialités, le transfert du minerais de fer venant du nord de la suède du train au bateau et les musées rappelant le fait historique, qui pour la France et l'Angleterre, n'a été que la première d'une longue série de défaites. Mais comme les Américains n'y ont pas débarqués, y a pas de quoi en faire un film.

Néanmoins, les bienfaits de l'Amérique y sont quand mème dispensés, puisqu'il y a l'une des rares concessions Harley du cercle polaire. Encore, j'étais surpris qu'elles soient majoritaires sur les routes depuis ce matin.

Néanmoins, dans une station essence, nous avons rencontrés un motard Néo-zélandais, qui bien qu'en roulant en 1200 GS, remporte la timbale au la main. Par ou il est passé celui-la?

La ville est sympa, et les pistes de ski arrivent directement en centre ville, il est remarquable de constater le coté pratique de ces gens. A part le centre ville composés d'immeubles, le reste des maisons est en bois dont la majorité est peinte avec des couleurs vives.

Nous avons quand même trouvé, pour nous poser, un endroit calme en pleine nature.

Demain, peut-être les iles Lofoten, tout dépend de la météo.