5 Juillet 2016
Une dépression remontant de Finlande, nous avons fait le choix de visiter les iles Lofloten à notre prochain passage dans cette région.
La route n'entame en rien notre enthousiasme, mais avec le temps nuageux la température a nettement baissé et ce malgré notre sortie du cercle polaire.
Trop présomptueux hier, je pensais que nous avions emmené nos tenue d'hivers pour rien. C'est pas encore tout à fait faux puisque les sous vêtements de ski sont encore restés dans les sacs.
Aujourd'hui, parmi les faits marquants, nous avons du prendre un bac afin de poursuivre notre route. Aucun autre passage n'est possible par voie routière entre ces deux de territoires Norvégiens.
Pourtant beaucoup de tunnels sont déjà percés, nous avons du parcourir une vingtaine de kilomètres sous terre. En tout cas, les Norvégiens s'emploient à l'amélioration de cet axe, les chantiers sont omniprésents tout le long de la route, pont vertigineux coupant le fjord au nord de Narvik, percement de tunnels, élargissement ou réalignement de la chaussée. Le granit est présent partout, les foreuses pour le tir de mines sont présentes sur tous les chantiers et il apparait évident que la dynamite soit d'origine Scandinave. On comprend mieux pourquoi l'habitat traditionnel est réalisé en bois.
Concernant les arbres, ces derniers reprennent de plus en plus une taille normale dés qu'une exposition abritée le leur permet. Mais dés que la route s’élève de trop, les arbres redeviennent rachitiques et tordus. En traversant vers le sud le cercle polaire nous sommes montés sur un plateau ou la neige était encore présente par endroit. Le sol y est gorgé d'eau, les ruisseaux qui descendent des hauteurs viennent grossir un rapide qui descend en permanence le long de la route et dont le cours semble s'inverser en haut du col, prenant sa source à un lac, afin de redescendre avec vous.
Nous avons encore rencontrés quelques doux dingues:
- un norvégien, rencontré sur le bac, ayant visité une soixantaine de pays avec sa bécane dont l'Iran et qui est amuse´ d'avoir été refusé une fois arrivé à la frontière chinoise par manque du bon papier.
- un anglais qui avait l'intention en trois semaines de visiter tous les pays de l’Europe tout en passant par le cap nord, tout ça en Hayabusa afin de pas trainer.
Et encore, nous n'avons pris le temps de discuter qu'avec ces deux la.
Demain Trondheim.