De Rovaniemi au centre de la Laponie

08/07/2016 11:23

Ce matin, le train nous a déposé à Rovaniemi. Le temps était bouché et la route humide sur les trois quarts du trajet, mais nous avons eu de la chance en ne roulant sous la pluie que 20 minutes.

La qualité de la route est irréprochable et circuler vers le cap Nord ne constitue en rien un exploit. Il faut juste être attentif au fait que les stations services peuvent se faire rares. Il faut donc, pour rester serein, garder une réserve d'essence afin de parcourir 50 km.

Sur la première moitié la route ondule doucement pour suivre la rive des lacs. Comme partout, les panneaux vous mettent en garde contre la présence potentiel d'élans mais comme en 2010, nous n'en n'avons toujours pas vu.

Au fur et à mesure la végétation devient plus rachitique et clairsemée, les pins et les bouleaux perdent la moitié de leur taille. Une succession de zones sableuses alternent avec des zones marécageuses ou une terre noire n'arrive plus à absorber l'eau.

Sur la deuxième moitié, le relief est plus prononcé, la route se met à onduler un peu plus fortement dans les trois axes.

Les paysages sont magnifiques et beaucoup d'espace sont restés vierges. La traversé des villes et surprenante, les maisons sont très espacées les unes des autres et souvent masquées par un rideaux de végétation. Parfois vous ne prenez conscience de la présence d'une ville que par la limitation de vitesse à 60 km/h. Les stations service font office de bistrot, snack, poste, supérette et sont un lieu de rencontre du village.

Les panneaux changent, ils présentent des rennes, mais la il vaut mieux les prendre au sérieux.

Ces bestioles ont le QI d'une poule et sont incapables d'anticiper la trajectoire d'un véhicule.

Le premier mangeant l'herbe sur le bord de la route nous a ignoré alors que nous passions près de lui, au ralenti, à moins de trois mètres. Mais 20 kilomètres plus tard, deux autres étaient au milieu de la route et ont commencé à zigzaguer devant nos roues avant de sauter dans le bas coté. La encore, le pragmatisme Scandinave, fait que tout le monde signale leur présence en roulant au ralenti avec les warning. On a beau pas être du coin, nous avons pris le pli de suite.

Il y a un troisième type de bestioles beaucoup plus présent, les moustiques. J'ai eu beau passé pas mal de temps en Sologne mais la ils sont des dizaines à se ruer sur vous dés que vous êtes à l’arrêt, encore assis sur votre selle, cherchant les quelques millimètres de peau accessibles y compris les parties du visage non couvertes par le casque. Une fois le blouson et le casque retirés, l'épaisseur d'un T shirt représente plus une aubaine pour eux qu'une protection pour nous. C'est simple, pour les emmerder, je garde ma tenue de moto et les nargue en fumant un cigare. Mais ils se vengent aussi en nous obligeant à nettoyer la visière de nos casques. Ne pas fermer cette dernière dés 50 km/h provoque un rappel à l'ordre très "inconfortable".

En Finlande, il est vendu des pièges à moustiques inédits pour nous. Renseignement pris, le gaz propane brule sur une matière qui chauffée produits une odeur attirants les moustiques qui sont aspirés par la machine. Cela réduit de plus de 90% leur présence.

Le chien lapon (lapinkoira)

Un grand merci à Hervé pour le logiciel de décompression des vidéos qui nous permet de les mettre en ligne.

Donc la descente du train: https://youtu.be/9F9_trts4H8

Je vais donc enrichir les pages précédentes au fur et à mesure.